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14/02/2007

APPEL A LA MOBILISATION DES ETUDIANTS

ETUDIANTS EN PSYCHOLOGIE, VOTRE AVENIR EST EN DANGER – L’ETAT DEMANTELE VOTRE DIPLÔME UNIVERSITAIRE : C’EST UN FAIT SANS PRECEDENT - APPEL A LA MOBILISATION CONTRE LE PROJET DE REGLEMENTATION DU TITRE DE PSYCHOTHERAPEUTE

S’il est voté, le projet de décret visant à réglementer le Titre de Psychothérapeute, (article 52 de la loi de santé publique d’août 2004) légitimera l’installation de pseudo-professionnels à peine formés dits « psychothérapeutes », dans le secteur du soin psychique, de l’entreprise ou de la Justice. En effet, ce décret – dans sa troisième version - prévoit une formation en Psychopathologie d’à peine un an, confiée à l’Université (avec 500 heures théoriques et 500 heures de stage pratique). La loi légitimera aussi les psychanalystes auto-proclamés, c'est-à-dire non titulaires d’un diplôme de Psychologue ou de Médecin psychiatre et tous les médecins, non spécialisés en psychiatrie.

VOUS, AUJOURD’HUI ETUDIANTS EN PSYCHOLOGIE A L’UNIVERSITE, vous serez donc concurrencés - au sortir de vos cinq à six années d’études universitaires consacrées par un MASTER - par des pseudo-professionnels formés au rabais, ceux qui aujourd’hui même achètent au prix fort leur pseudo-diplôme de « psychothérapeute » dans des écoles privées pompeusement nommées Instituts et trop souvent sous l’étiquette d’un FAUX MASTER, QU’IL SOIT DE THERAPEUTE OU DE COACH. Ce sont les mêmes qui, demain, iront faire cautionner par l’Université ce pseudo-diplôme privé pour 400 heures théoriques, à grand renfort de VAE et de commissions régionales locales où le passe-droit sera de mise, pourvu qu’on soit du bon côté du manche politique. Ce qui est largement le cas pour tous ceux qui s’auto-proclament aujourd’hui n’importe quoi, y compris sous le prétexte d’un mini-enseignement en psychologie dispensé dans les écoles privées (voir Pages Jaunes Internet).
Parce qu’il propose une formation indigente sous le couvert de l’Université, parce qu’il met à bas le principe de validation des connaissances fondamentales par l’Université, parce qu’il veut démanteler la valeur du diplôme universitaire, l’Etat actuel porte un pur défi aux savoirs de haut niveau fondamental théorique et pratique établis par l’Université. Or, ces savoirs basés sur le pluralisme des connaissances et des enseignements sont la condition nécessaire et suffisante de toute éthique et de toute déontologie professionnelle. L’Etat actuel porte ainsi une attaque sans précédent à la valeur du diplôme universitaire donnant droit à un Titre professionnel, seul garant du savoir fondamental, de la recherche et de la dynamique civilisatrice. Il attaque notamment de plein fouet la valeur du Titre de Psychologue, établi par la loi du 25 juillet 1985, Titre qui avait pour but de faire le ménage chez les gourous et les charlatans faisant soit-disant profession de psychothérapie. Il s’agissait pourtant d’une avancée majeure pour l’équilibre sociétal et la protection du public.

Total, à quoi assistons-nous aujourd’hui avec stupéfaction? A la volonté de l’Etat actuel d’ouvrir LE TEMPLE DU PSYCHISME HUMAIN ET DE SA NECESSAIRE INTEGRITE, en tant que siège des libertés et des droits fondamentaux des personnes, AUX MARCHANDS DU BIEN-ETRE ET DU TOUT-PSY. En l’occurrence, les 450 techniques actuelles répertoriées dites « de psychothérapie », toutes plus disparates les unes que les autres et dénuées de toute cohérence interne, pourraient s’aligner sur les psychothérapies pratiquées par les psychologues et par les médecins psychiatres. Alors que ces dernières relèvent du registre de la scientificité, parce qu’elles sont fondées par un diplôme universitaire de haut niveau fondamental théorique et clinique.

NOUS VOILA DONC REVENUS PLUS DE VINGT ANS EN ARRIERE : POURQUOI CETTE REGRESSION QUI OUVRE UNE BRECHE DANS L’OUVERTURE AUX DERIVES SECTAIRES, PORTE ATTEINTE AUX DROITS FONDAMENTAUX ET AUX LIBERTES DES PERSONNES, NEGLIGE DE PROTEGER LES USAGERS ET DISCRIMINE LES PSYCHOLOGUES.

Les représentants du Syndicat des Psychologues en Exercice Libéral (SPEL*) tirent la sonnette d’alarme. En vue d’une meilleure protection du public en matière de psychothérapie, ils préconisent comme pré-requis au Titre de Psychothérapeute, la formation initiale de Master de Psychologie (ou de diplôme de Médecin spécialisé en Psychiatrie), puis une formation secondaire et spécialisée : soit, pour les psychologues, deux années supplémentaires après le Master de Psychologie (pour un minimum de huit ans d’études).

ETUDIANTS, MOBILISEZ-VOUS – INFORMEZ-VOUS – CONTACTEZ-NOUS AU SPEL

29/01/2007

Communiqué commun des organisations de psychologues

Communiqué de presse des organisations de psychologues * du 26 janvier 2007

L’article de loi réglementant l’usage du titre de psychothérapeute (art 52 de la loi du 9 août 2004 sur la santé) a été adopté dans le but de protéger le public contre les possibilités de dérives sectaires en matière de psychothérapie.
Le rapport 2005 de la Miviludes, remis au Premier ministre en avril 2006 faisait la démonstration qu’il y avait là un danger dont l’importance avait été sous-estimée par les différents acteurs impliqués, et en particulier par les professionnels et les pouvoirs publics, notamment dans le domaine de la santé où la "tâche" est facilitée par des personnes qui sont dans un état de fragilité psychique. Il soulignait que l'approche "psy" fait non seulement partie des "3 constantes qui marquent ce marché en plein essor", mais "se taille la part la plus importante".
Le rapport de la Commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les mineurs victimes des sectes, déposé le 12 décembre dernier, démontre l’étendue et la gravité de ce problème de société et dénonce « la négligence, voire la complaisance des pouvoirs publics ». Il dénonce le manque d’analyse du phénomène et le manque de réactivité dans le champ de la santé, et notamment l’usage déviant de certaines techniques de psychothérapie constituant un nouveau trait du paysage sectaire.
Il souligne lui aussi la croissance accélérée de ce secteur : un nombre de « psychothérapeutes » en croissance forte et continue (72% depuis 2002), un enseignement délivré par 500 écoles différentes de psychothérapie en France, une multitude de techniques d’origine parfois douteuse.
Entre-temps ont lieu plusieurs concertations au Ministère de la santé qui aboutissent fin septembre 2006 à une nouvelle version du projet de décret d’application de la loi, que le ministère nous assure être consensuel et définitif. Il pose l’exigence pour tous les psychothérapeutes d’une formation universitaire en psychopathologie clinique de 500 heures théoriques et 500 heures pratiques de stage en établissement de santé ou médico-social. Mais le lobby des « psychothérapeutes » obtient un arbitrage : les heures de formation sont diminuées à 400 heures, le stage ne durera que cinq mois et sera fractionnable en tant que de besoin. De surcroît des organismes privés pourront passer convention avec l’université pour délivrer cette formation. Cette diminution du volume de formation est d’autant plus inacceptable qu’aucune exigence de cursus universitaire préalable n’est prévue par le décret d’application pour les psychothérapeutes. Par ailleurs, cette formation ne sera pas nécessairement sanctionnée par un diplôme. Les organisations de psychologues rappellent donc la nécessité d’une formation complète et structurée comme préalable à la formation à la psychothérapie, un master de psychologie ou un DES de psychiatrie correspondent à ce cahier des charges.
Nous, organisations de psychologues, affirmons que, dans le souci de la protection des usagers, l’exigence de ces pré-requis de formation en psychopathologie est un préalable nécessaire à la formation de tout praticien de la psychothérapie et que seule l’université peut dispenser ces préalables de formation dans une pluralité des orientations théoriques, avec une initiation à la recherche qui développe un esprit critique et apprend à argumenter et non simplement à répéter des vérités révélées, avec des stages de terrain au contact de praticiens aguerris. Une formation dans laquelle l’enseignement de la déontologie prend une place importante. A la suite de quoi tout candidat à l’exercice de la psychothérapie reste libre de compléter sa formation à la technique de son choix dans l’école de son choix.
C’est cette exigence de santé publique et de protection des usagers qui est combattue avec acharnement par le lobby des psychothérapeutes, c’est cette exigence de santé publique que le gouvernement bafoue, c’est cette exigence de santé publique que les sénateurs méconnaissent en refusant de valider la position de l’Assemblée nationale qui a voulu inscrire cette exigence de formation universitaire dans la loi.
Nous posons une question : la protection des usagers, et spécialement de ceux qui sont en situation de fragilité psychique, ne vaut-elle pas mieux que les rivalités entre groupes politiques même en période pré-électorale ?

- Fédération Française des Psychologues et de Psychologie (FFPP) siege@ffpp.net
http://www.ffpp.net
Tel 01 43 47 20 75 - 06 74 44 29 70

- Réseau National des Psychologues (RNP)
http://www.wmaker.net/reseaupsycho.fr
senja.stirn@wanadoo.fr
Tél : 06 12 17 58 54_
- Société Française de Psychologie (SFP)
www.sfpsy.org
jacques.py@univ-paris8.fr
Tél : 06 62 88 02 18 _
- Syndicat des Psychologues en Exercice Libéral (SPEL)
mireillebouskela@aol.comm
http://www.syndicat-spel.orgg
Tel : 01 48 79 22 43_
- Syndicat National des Psychologues (SNP)
http://www.psychologues.org
s.n.p@psychologues.org
Tel : 01 45 87 03 39

AVOCAT J'ECOUTE

En janvier 2007 le SPEL passe un accord de principe avec le cabinet d’avocats Franc-Valluet, créateur du site internet et du service en ligne AVOCAT J’ECOUTE, accord qui réserve à ses adhérents la possibilité d’utiliser de façon privilégiée cette prestation.


LES DIFFERENCES
ENTRE
ASSURANCE DE PROTECTION JURIDIQUE
ET
PRESTATION AVOCAT J’ECOUTE


Dans une assurance de protection juridique, l’assureur prend en charge dans les limites d’un barème contractuel les frais amiables ou judiciaires d’un procès. A titre accessoire, un certain nombre d’assureurs utilisent le plateau d’appel téléphonique des juristes chargés de tenter de prévenir les litiges à des fins de renseignement ou de conseil. Dans tous les cas, ces renseignements ou conseils juridiques sont fournis par des juristes salariés de l’assureur et dépendants donc de lui.

AVOCAT J’ECOUTE est une prestation de services totalement différente. D’abord, elle ne constitue pas une assurance, mais un abonnement à une prestation de conseil par avocat. Elle est en effet fournie depuis leur propre Cabinet par des avocats exerçant en libéral dans la limite d’un mi-temps. Ensuite, du fait même de cette nature, la dimension juridique des conseils y est toujours adossée à l’aspect humaniste, pour ne pas dire humain.

AVOCAT J’ECOUTE est ainsi une prestation en temps réel qui n’implique aucune gestion ni aucune représentation en justice. L’avocat y a précisément un rôle d’urgentiste qui va différer de la prise en charge judiciaire par l’assureur de protection juridique.

Une autre différence est que si pour établir sa prime d’assurance, l’assureur de protection juridique mutualise l’aléa entre des assurés, AVOCAT J’ECOUTE mutualise des besoins de conseils entre des abonnés. Autrement dit, pour mon Cabinet, une demande de conseil ne sera jamais assimilé à un sinistre mais à l’utilisation de l’abonnement.

Enfin, fonctionnellement, AVOCAT J’ECOUTE est appelé à intervenir en amont de l’assureur. Il est en fait un prescripteur raisonné de protection juridique.