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19/03/2010

JUSTICE: LE SPEL PORTE PLAINTE POUR FAUX ET USURPATION DU TITRE DE PSYCHOLOGUE

Le SPEL, ayant pour Avocat la S.C.P. FRANC-VALLUET, porte plainte avec constitution de partie civile contre une personne non dénommée pour faux, usage de faux documents, usurpation du titre de psychologue, délits prévus et réprimés par le Code pénal.

Des précisions seront apportées ultérieurement.

La Commission Etique et Déontologie du SPEL

15/02/2010

PROFESSION PSYCHOLOGUE

PROFESSION PSYCHOLOGUE

Cet annuaire spécialisé, administré par le SPEL, rassemble des Psychologues légalement installés en libéral, pour garantir auprès du public des professionnels authentiquement diplômés à l’exercice de la psychologie et de la psychothérapie à hauteur : - de vraies qualifications académiques - compétences - valeurs éthiques et déontologiques relatives au respect de la personne humaine

-En effet, le SPEL, dénonce la jungle des « psys ; psychothérapeutes ; thérapeutes ; faux-experts ; faux-spécialistes de tests, bilans ou soins psychiques  » en tout genre. Pourvoyeurs de bien-être, de développement personnel, de coaching, la liste est très longue de ces techniques d’autoproclamés, charlatans peu scrupuleux ou usurpateurs du titre de psychologue qui pratiquent tout et n’importe quoi, et commercialisent la vie psychique ou exploitent la souffrance humaine.

Le SPEL met en garde, les personnes en recherche de Psychologues, sur le fait que consulter un faux-professionnel ou un faux-praticien en psychologie ou en psychothérapie peut produire des conséquences très graves tant sur son état psychique que dans sa vie, à court, moyen ou long terme.

On ne doit pas confier à n’importe qui son intimité, ses insatisfactions, sa vie, ses difficultés ou problèmes psychologiques personnels, familiaux, professionnels ou environnementaux. On consulte le Professionnel qualifié en la matière, le Psychologue en Titre.

Le Titre de Psychologue s’obtient après cinq à six années d’études universitaires de haut niveau fondamentales et appliquées en psychologie : le Master de psychologie, ou DESS, ou DEA (avec stage), diplôme protégé par la loi N°85-772 du 25 juillet 1985. Toute usurpation de ce Titre est strictement interdite et punie pénalement.

Le droit de pratiquer l'exercice de la Psychologie exige, conformément au décret n°2003-1073 du 14 novembre 2003, l'inscription obligatoire des Psychologues sur le fichier ADELI, Fichier national tenu par les DDASS qui regroupe les professionnels de santé. L’accès à notre profession est donc réglementé.

Toute personne peut vérifier le titre d’un Psychologue auprès de la DDASS de son département d’exercice.

Quant à la loi du 9 août 2004 réglementant le Titre de psychothérapeute, modifiée en juillet 2009 par l’article 91 de la loi HPST,-Hôpital, Patients, Santé et Territoires-, elle n’est toujours pas applicable tant les décrets d’applications tardent à sortir. Malheureusement encore aujourd’hui, tout le monde peut s’autoproclamer psychothérapeute.

Le SPEL demande au gouvernement dans l’intérêt général, de garantir la protection du public contre les charlatans en exigeant le Master de Psychologie comme pré-requis incontournable à l’exercice de la psychothérapie. La psychothérapie n’est pas une profession en soi, mais une pratique spécialisée issue des théories psychologiques. Il est donc indispensable d’être Psychologue c'est-à-dire, d’avoir les connaissances fondamentales cliniques et diagnostiques pour pratiquer la psychothérapie.

De part sa compétence légitime, le Psychologue exerce la Psychologie et la Psychothérapie de manière fondée dans la constante attention et recherche du respect permanent de votre personne, de votre équilibre psychique, de vous aider à prendre ou reprendre votre vie en main et à devenir ou redevenir autonome. Il se doit d’exercer avec éthique et d’observe en permanence le secret professionnel.

QUI EST LE PSYCHOLOGUE EN EXERCICE LIBÉRAL ?

Le Psychologue en exercice Libéral est un professionnel indépendant, installé en cabinet privé, officiellement déclaré. Il est consultable directement, sans prescription, sans intermédiaire particulier. Il offre un service humain de proximité et de qualité, adapté aux demandes et besoins de chaque personne.

Indépendant, il respecte le secret professionnel psychologique. Il se maintient au plus haut niveau de compétence théorique et appliqué.

Le Psychologue est votre premier interlocuteur spécialiste concernant les souffrances psychologiques, les difficultés relationnelles, les problèmes rencontrés au cours de la vie, les difficultés scolaires des enfants ou les difficultés professionnelles des adultes relatives à la vie psychique. Il saura vous amener, au cours d’un travail psychique, à réfléchir sur vous-même, sur vos relations familiales ou sociales, et sur votre environnement,

La consultation d’un psychologue libéral est libre et référée à une Charte de déontologie et d’éthique. Cette charte garantit le respect de la personne, de son intégrité et de sa liberté. Elle vise la promotion et le développement de l’autonomie de la personnalité dans sa dimension humaine et vivante.

SI  vous vous sentez en difficulté ; vous souffrez de maux psychologiques répétitifs ; vous avez du mal à accepter votre vie quotidienne ; vous manquez d’estime de vous-même ; vous avez peur

SI : vous avez besoin d’un bilan pour vous ou vos enfants ; d’une réorientation personnelle ou professionnelle

ALORS : à vous de vous diriger et de parler de ce qui vous concerne dans un cadre fiable, sans attendre qu’il ne soit trop tard, sans laisser les autres parler à votre place.

Toute personne peut consulter librement et directement le Psychologue, seule, en couple ou en famille.

18/01/2010

LES PSYCHOLOGUES LIBERAUX FACE A L'ADMINISTRATION

LES PSYCHOLOGUES LIBERAUX FACE à L’ADMINISTRATION

 

A l’occasion d’un fort intéressant sondage sur les professions libérales effectué par l’UNAPL, nous devons donner notre avis sur la considération dont nous, professions libérales, faisons l’objet

- de la part de la Région

- de la part de différents ministères, dont celui de la Justice

 

C’est ainsi que notre syndicat doit réfléchir collectivement aux considérations suivantes.

 

1 – PSYCHOLOGUES LIBERAUX et TAXE PROFESSIONNELLE :

 

Annoncée à grand renfort de communication, la suppression de la taxe professionnelle nous a ravis, même si elle plonge les collectivités locales dans l’angoisse budgétaire. Mais sitôt que le gouvernement réalise que les professions libérales constituent un cas à part parmi les entreprises, il s’empresse de la rétablir sous l'appellation de CONTRIBUTION ECONOMIQUE TERRITORIALE sous la forme d'uneCOTISATION LOCALE D'ACTIVITE. Aussi :

 

- si nous sommes quantité négligeable parmi les entreprises, pourquoi s’empresse-t-il de nous exclure de cette réforme ?

- si nous ne sommes pas quantité négligeable, comment se fait-il que nous ne fassions l’objet d’aucune attention de la part des collectivités locales ?

 

Par ailleurs, le récent régime d’AUTO ENTREPRENEUR ouvre la porte à une concurrence déloyale des confrères ayant la possibilité de cumuler désormais leur activité salariée ( fonction publique ou privée), avec une activité libérale, sans en supporter la lourdeur fiscale qui ne cesse de s’accroître. Si nous adoptions ce régime d’auto entrepreneur, n’ayant aucun autre revenu que nos honoraires, nous mettrions nos cabinets en faillite ainsi que notre vie quotidienne.

 

Il en résulte une nouvelle paupérisation de notre profession, alors que les professions règlementées sont organisées à se protéger.

 

2 - PSYCHOLOGUES et JUSTICE :

 

Nous avons effectué une enquête sur la rémunération de l’expertise pénale et civile par le truchement du Journal des Psychologues. Les résultats de cette enquête montrent la grande disparité des rémunérations des expertises sur le territoire national, voire leur indigence eu égard aux :

- autres experts

- charges de notre statut libéral dont il n’est pas tenu compte

- justiciables qui ont droit à un service de qualité.

Nous avons adressé notre analyse à la chancellerie, en début d’année 2009.

 

Le cabinet du ministre a orienté notre courrier vers M. QUINTARD, sous-directeur des professions judiciaires, qui a souhaité recevoir les présidente et vice présidente du SPEL. Lors de cette rencontre du 31 mars 2009, notre interlocuteur a tout de suite déclaré qu’il y avait eu méprise, n’étant pas concerné par ce type de négociation. Le SPEL s’est étonné qu’il ait fallu cette rencontre pour se rendre compte de l’erreur, alors que le motif de notre demande d’entretien était clairement exprimé. M. QUINTARD nous a conseillé d’adresser notre demande d’entretien à Mme LOTTIN, Directrice des services Judiciaires pénaux et civils du Ministère de la Justice.

 

Notre courrier du 2 avril 2009 à Madame Dominique LOTTIN, est resté sans réponse.

Comme l’ont été par la suite notre courrier du 9 juillet 2009, puis d’un troisième courrier du 7 septembre dernier

 

Le 6 novembre 2009 nous avons adressé une lettre à Mme Michèle ALLIOT MARIE (PJ n° 1). Nous avons adressé également un courrier à la Mairie de SAINT- JEAN-de-LUZ dont elle est une élue assidue et médiatisée par de nombreuses manifestations locales, attirant son attention sur le peu de considération de ses services sur cette importante question (PJ n°2).

 

Le délai conventionnel de réponse de 2 mois étant écoulé, nous devons porter à la connaissance de nos membres et du public, cette forme de dédain dont nous faisons l’objet, et le justiciable avec nous.

 

Ce constat devrait avoir une incidence dans le cadre des élections régionales.

 

Marie-Ange HELIE, Vice Présidente du SPEL
Psychologue du Travail
"Recrutements &Carrières"
www.helie.net